Das Interview zum anhören hier: „Carrefour europe“.
La belle saison aura été marquée par la tension extrême des marchés financiers vis à vis de l’Europe. Une union européenne dont les gouvernants sont à la peine pour trouver des solutions économiques viables…
Deux pays sont montés au créneau cette semaine: le Portugal et l’Espagne. Le premier ministre portugais Pedro Passos Coelho, de passage à Madrid, a en effet demandé aux pays de la zone euro d’adopter rapidement les mesures approuvées lors du sommet européen du 21 juillet dernier: il s’agit notamment d’autoriser le Fonds européen de stabilité financière (FESF) à acheter de la dette publique de pays en difficulté financière et à augmenter le volume de ce Fonds. Ces décisions n’ont pas encore été validées par tous les gouvernements et parlement de la zone euro, ce qui conforte la nervosité des marchés.
Une bonne nouvelle en Espagne : la hausse des rentrées fiscales a permis à Madrid de réduire son déficit public sur les sept premiers mois de l’année, c’est ce que vient d’annoncer le Trésor public espagnol. L’objectif est de ramener le déficit global à 6% pour 2011.
Quant à la „régle d’or“ budgétaire, réclamée par Paris et Berlin, les députés espagnols sont prêts à l’inscrire dans la Constitution. L’Espagne, après l’Allemagne, sera ainsi le premier pays de l’eurogroupe a inscrire la règle d’or de l’équilibre budgétaire dans sa constitution…
Réticences allemandes
La survie de la zone euro, c’est la bataille que mène de son côté la chancelière allemande Angela Merkel. Elle a obtenu le soutien des députés de son camp, les unions chrétiennes, pour l’élargissement des compétences du Fonds européen de stabilité financière (FESF) qui doit atteindre un volume de 440 Milliards d’Euros. Du coup la participation allemande passe de 120 Milliards à quelques 210 milliards, elle représente donc la moitié des garanties de ce Fonds, ce qui n’est pas forcément du gout du contribuable. Après une forte contestation, les députés allemands ont obtenu qu’à l’avenir toute nouvelle augmentation du Fonds soit d’abord soumise au vote des députés du Bundestag, le Parlement allemand. En tous état de cause il aura fallu, pour faire passer cette amère pilule, beaucoup de travail de persuasion à la chanceliére. L’eurodéputé allemand, membre du parti des Verts Sven Giegold, ecxplique les difficultés de la chancelière Angela Merkel à convaincre son camp.
L’Espagne et sa mémoire
Plus de trente cinq ans après la mort de Francisco Franco, l’ombre du dictateur continue de planer sur l’Espagne. Dernier exemple en date, la publication d’un dictionnaire biographique dans lequel le „Caudillo“ qui a dirigé le pays pendant près de quatre décennies est présenté sous son meilleur profil. Le côté répressif de son régime est passé sous silence par les auteurs de l’ouvrage, qui préfèrent mettre en avant sa valeur militaire… Le reportage de Guillaume Bontoux depuis Madrid.
Auteur: Elisabeth Cadot
Edition: Carine Debrabandère